Reunión miércoles 14-12-2011 - Liliana lee el poema Anne "Los hombres"



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Los hombres


Los hombres son unos niños
Cantan el amor infiel
Son cambiantes como las golondrinas
Así como la inconstancia hace la primavera

Los hombres tienen las manos sucias
Vienen de un tiempo feudal
Jamás serán amantes buenos
Porque los infieles siempre serán perdedores

Los hombres perdieron mi confianza
Jamás pagarán su crédito
Los hombres gritan la nostalgia
Pero sin la verdad, sin ninguna magia

Los hombres son unas ramitas
Al primer portaligas vacilan
Bullen, brincan luego encuentran
Los sueños inocentes de todas las chicas

Los hombres no son creíbles
Esto no está dicho en la Biblia
Los hombres extraviaron sus almas
Sí, mancharon el corazón de las mujeres

Los hombres tienen la mirada huidiza
No asumen nada de su pasatiempo
Me hirieron con sus errores
Entre mis riñones de las lágrimas de sudor

Pero los hombres me fascinan
Yo siendo pequeña y femenina con un arqueado masculino
Son mis hermanos porque en su sangre
Vacía (Hunde) aquí y allá la gasolina (esencia) del viento

Los hombres me gustan como son
Ello redinguotte o peinado con un sombrero hongo
A pesar de la pena a pesar del odio
Cada beso empieza una nueva escena

Los hombres están como monumentos
Y todavía no habría encontrado su plan

Entonces juego la estatua
Porque amar poco a poco me mata

Los hombres cual locura dulce
Así como un arranque que me empuja
Adelante jamás a más ofreciendo
Por fin siento a lo lejos la mano de un imán

Los hombres me llevan hacia el amor
A su serenata mi espíritu es sordo
Y tú idiota mi boca es madura
Pruébala para construir nuestro futuro



Les hommes


Les hommes sont des enfants
Ils chantent l’amour infidèle
Ils sont changeants commes des hirondelles
Comme l’inconstance fait le printemps

Les hommes ont les mains sales
Ils viennent d’un temps féodal
Ils ne seront jamais de bons amants
Car les infidèles seront toujours perdants

Les hommes ont perdu ma confiance
Ils ne paieront jamais leur créance
Les hommes crient la nostalgie
Mais sans vérité posée pas de magie

Les hommes sont des brindilles
Au moindre volant de dentelle ils vacillent
Ils frétillent sautillent puis pillent
Les rêves innocents de toutes les jeunes filles

Les hommes ne sont pas crédibles
Ceci n’est pas dit dans la Bible
Les hommes ont égaré leurs âmes
Oui ils ont souillé le coeur des femmes

Les hommes ont le regard fuyant
Ils n’assument rien de leur passe-temps
Ils m’ont touchée de leurs erreurs
Entre mes reins des larmes de sueur

Mais les hommes me fascinent
Moi si petit féminin d’une cambrure masculine
Ils sont mes frères car dans leur sang
Coule ça et là l’essence du vent

Les hommes je les aime comme ils sont
En redinguotte ou coiffé d’un chapeau melon
Malgré la peine malgré la haine
Chaque baiser entame une nouvelle scène

Les hommes sont comme des monuments
Dont je n’aurais pas encore trouvé le plan
Alors je joue la statue
Car aimer peu à peu me tue
Les hommes quelle folie douce
Comme un élan qui ainsi me pousse
Vers l’avant jamais au plus offrant
Enfin je sens au loin la main d’un aimant

Les hommes me portent vers l’amour
À leur sérénade mon esprit est sourd
Et toi idiot ma bouche est mûre
Goûte-la pour construire notre futur

Anne - Milena París

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